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vendredi 22 février 2008

Birmanie : Grandir sous la dictature




Le rapport qui suit a été publié par vivre le dhamma à une époque où les médias ne parlaient pas de la Birmanie .

Un rapport un peu long, certes et parfois bouleversant, mais combien instructif

Ce rapport; réalisé par Samuel Grumiau pour la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), se concentre sur la situation des enfants birmans en Birmanie et dans leur principal pays d’exil, la Thaïlande.

La population birmane est jeune : environ 42% des Birmans ont moins de 18 ans.

La dictature militaire au pouvoir en Birmanie n’accorde pourtant aucune priorité au développement et au bien-être des enfants : elle consacre quasiment la moitié du budget de l’Etat à l’armée, ne laissant que des miettes pour des postes aussi importants que l’enseignement et les soins de santé, alors que le pays n’est soumis à aucune menace extérieure.

La situation économique catastrophique résultant de la politique des différents gouvernements militaires qui se succèdent depuis des décennies en Birmanie oblige une large majorité des parents à compter sur le travail de leurs enfants pour nourrir la famille.

Les pires formes de travail d’enfants sont répandues en Birmanie, que ce soit dans l’armée, la construction, le travail domestique, les mines ou ailleurs. Le travail forcé imposé chaque jour par les militaires à des centaines de milliers de Birmans n’épargne pas les enfants.

C’est pour fuir un contexte aussi difficile qu’environ 2 millions de Birmans ont choisi l’exil en Thaïlande. Seule une minorité d’entre eux a le droit de séjourner dans des camps de réfugiés, où l’accès aux soins de santé et la possibilité de suivre un enseignement sont assurés par des ONG.

Les autres migrants survivent en travaillant pour des employeurs thaïlandais, avec des salaires nettement inférieurs aux travailleurs thaïlandais. En théorie, la Thaïlande ne reconnaît pas aux enfants de ces migrants le droit de s’inscrire dans ses écoles, même si en pratique, c’est parfois possible grâce à la compréhension de directeurs d’écoles et d’autorités locales. Quelques initiatives ont vu le jour au sein de la diaspora birmane de Thaïlande pour offrir à ces enfants un minimum d’enseignement via la mise sur pieds d’écoles informelles, mais elles ne sont pas en nombre suffisant.

Pour des centaines de milliers d’enfants birmans, que ce soit en Thaïlande ou en Birmanie, l’accès à une école et à des soins de santé de qualité restera un rêve tant que la dictature militaire de Rangoon ne modifiera pas radicalement sa politique. C’est la réalité vécue par ces enfants que nous nous proposons d’aborder dans ce rapport, sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.

Lire la suite de ce rapport très complet : Vivre le dhamma





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