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jeudi 19 juin 2008

Birmanie: Aung San Suu Kyi est née un 19 juin.




Pour rappel : Le Conseil des Droits de l'Homme dans sa résolution du 12 juin s'est dit :
Profondément préoccupé par la décision de prolonger une fois de plus l’assignation à résidence de la Secrétaire générale de la Ligue pour la démocratie, Aung San Suu Kyi, prise par les autorités le 27 mai 2008, et par les renseignements selon lesquels il y aurait dans le pays 2 000 autres prisonniers politiques, souvent détenus sans avoir été inculpés et dans des lieux inconnus,


Soirée hommage à Aung San Suu Kyi


Jane Birkin chante Aung San Suu Kyi



Manifestation du 17 mai à Paris


En ce jour d’anniversaire d’Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, Amnesty International a l’honneur de s’associer à Jane Birkin pour présenter la chanson qu’elle a écrite pour elle. Depuis sa rencontre avec Aung San Suu Kyi il y a une dizaine d’années, Jane Birkin soutient inlassablement le peuple birman. Cette chanson émouvante et militante est une plaidoirie pour le combat que mène Aung San Suu Kyi pour la démocratie au Myanmar (ex-Birmanie).

Aujourd’hui, Aung San Suu Kyi a 63 ans. Elle a passé plus de 12 des 18 dernières années de sa vie soit en prison, soit en résidence surveillée, le plus souvent coupée du monde par la Junte birmane. Son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie avait gagné les élections en 1990, mais la Junte a ignoré les résultats et s’est maintenue au pouvoir par des violations systématiques et à grande échelle des droits humains. Elle a réduit les Birmans à vivre sous les menaces et dans la peur.

Pays riche et peuple réduit à la misère, enfants sous alimentés et parfois contraints à être soldats, jeunes emprisonnés et torturés, censure qui empêche les journalistes étrangers de rentrer dans le pays pour témoigner des turpitudes de la Junte, journalistes locaux et défenseurs des droits humains muselés. Voici le triste mais véridique tableau des souffrances du peuple birman.

Indignée par la répression des moines et de la population birmane à l’automne 2007, Jane Birkin a écrit cette chanson et l’a interprétée depuis sur les scènes du monde entier. La chanteuse militante vient de terminer à Paris l’enregistrement en studio de cette plaidoirie en faveur d’Aung San Suu Kyi, dont le texte reprend des informations diffusées par Amnesty International.

Le clip est réalisé par Jeremiah. La musique est de Franck Eulry et les paroles de Jane Birkin.


VOIR LE CLIP : ICI



Des dizaines de personnes se sont rassemblées tôt jeudi matin devant le siège du parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), et ont distribué de la nourriture à des bonzes, tandis que des agents en civil prenaient des photos et filmaient la scène, ont indiqué des témoins.
"Plus tard, nous relâcherons des colombes afin d'apporter la paix et la liberté à Mme Suu Kyi", a déclaré Lai Lai, membre de la LND.





"Je définis la démocratie comme un système qui garantit à la fois la liberté et la sécurité. Bien sûr, les gens ont envie de se sentir protégés mais ils ne veulent pas d’une fausse sécurité qui n’autorise aucune liberté. Pour parvenir à cet objectif, il faut instaurer des institutions démocratiques de base, comme un pouvoir judiciaire indépendant, des élections régulières, libres et loyales, un gouvernement élu, une presse libre et ainsi de suite. Au-delà, je pense que nous trouverons probablement notre propre forme de démocratie. C’est ce qui s’est passé partout dans le monde. La France a sa propre forme de démocratie, les Etats-Unis la leur, de même que la Suisse, l’Angleterre, etc."

« Je ne crois pas dans une lutte armée pour la raison suivante : elle perpétuera la tradition selon laquelle celui qui manie le mieux les armes manie le pouvoir. Même si le mouvement démocratique devait triompher par la force des armes, cela laisserait dans les esprits l’idée que quiconque dispose d’un armement supérieur pourra vaincre en définitive. Cela ne saurait aider la démocratie. »

«Pourquoi aurais-je dû avoir peur ? Si j’avais vraiment eu si peur, j’aurais fait mes bagages et je serais partie, parce qu’ils m’en ont toujours offert la possibilité. C’est parce que j’ai vécu dans des pays libres une grande partie de ma vie que je ne suis pas facilement effrayée. La peur est une habitude.

Les gens sont conditionnés à avoir peur.

Je n’ai pas peur. » Aung Saw Suu kyi


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