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vendredi 2 mai 2008

Birmanie, la junte continue de s'enrichir....


Titre des articles de ce message du 2 mai
  • Bush annonce de nouvelles sanctions contre la Birmanie
  • Le Gouvernement du Canada impose un embargo qu'il est incapable de faire respecter
  • L'ONU continue d'appeller la Birmanie à tenir un référendum "crédible"
  • L'organisation Human Rights Watch a estimé jeudi que le référendum constitutionnel était une "imposture"
  • Bush annonce de nouvelles sanctions contre la Birmanie
Dans mon avant dernier message j'indiquais justement que les sanctions prises à l'encontre de la junte ne sont pas suffisantes et que la junte, se fiche des Résolutions de l'ONU et du Parlement Européen....
(A propos de l'insuffisance des sanctions lire sur ce blog: les liens entre la réalité politique et la situation socio-économique)

Alors ça tombe bien puisque : Le président George W. Bush a annoncé jeudi de nouvelles sanctions américaines contre des entreprises qu'il accuse de financer le régime militaire en Birmanie, et a assuré que les Etats-Unis continueraient à faire pression sur la junte.

Il s'agit de punir la répression que continuent d'exercer les généraux au pouvoir, et le refus d'accéder aux demandes internationales.

Dans une déclaration à la Maison Blanche sur les relations Asie-Pacifique, M. Bush a dit avoir donné pour instruction à son administration de geler les biens d'entreprises "qui sont des sources majeures de financement" pour la junte dirigeant la Birmanie.

Ces sociétés opérant dans le commerce des pierres précieuses et du bois "exploitent le labeur de Birmans écrasés par l'oppression mais n'enrichissent que les généraux" au pouvoir, a-t-il dit.

Un responsable du Trésor a indiqué que les sanctions visaient les sociétés Myanmar Gems Enterprise, Myanmar Pearl Enterprise et Myanmar Timber Enterprise, détenues ou contrôlées par le régime militaire.

Source : AFP via Romandie

Mais, si vous avez lu sur ce blog, l'excellent rapport de la Confédération Syndicale Internationale, sur la Birmanie ainsi que les déclarations du Secrétaire général de la Fédération des syndicats de Birmanie (FTUB) et du Conseil national de l’union de Birmanie (NCUB), Maung Maung, vous savez déjà que ces sanctions ne seront pas encore suffisantes pour faire vaciller la Junte
Il semble aujourd'hui que seul un Boycott TOTAL pourra atteindre la junte de manière efficace.

  • Ottawa impose un embargo qu'il est incapable de faire respecter
Le gouvernement canadien a interdit en décembre dernier à ses entreprises de transiger avec la Birmanie, un pays dirigé par une dictature militaire qui a violemment réprimé des manifestations pacifiques l'automne dernier. Or cette interdiction est une belle intention qui a de la difficulté à s'appliquer concrètement, puisque Ottawa n'a aucun moyen de savoir quelles entreprises font des affaires dans ce pays. En effet, aucun registre n'existe et le gouvernement avoue son impuissance à colliger l'information.

Source: ledevoir

  • De son côté, L'ONU continue d'appeller la Birmanie à tenir un référendum "crédible"
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé vendredi le gouvernement birman à faire en sorte que le référendum constitutionnel, prévu la semaine prochaine, soit "crédible" et que tous les acteurs politiques puissent y participer.

Source : AFP via romandie

Le Conseil de sécurité des Nations unies a aussi appelé vendredi la junte militaire birmane à respecter «les libertés politiques fondamentales» lors du référendum sur la nouvelle constitution prévu le 10 mai.

Dans une déclaration adoptée à l'unanimité, les 15 membres du conseil ont rappelé de la junte birmane à ce que «le processus du référendum soit libre et équitable».

«Le Conseil de sécurité souligne la nécessité pour le gouvernement de Birmanie d'établir les conditions et de créer une atmosphère contribuant à un processus crédible et complet qui permettra la totale participation de tous les acteurs politiques et le respect des libertés politiques fondamentales», affirment les membres du conseil dans cette déclaration.

L'ambassadeur birman à l'ONU Kyaw Tint Swe a estimé la déclaration du Conseil «hautement contestable» et jugé qu'il s'agissait d'ingérence dans la politique intérieure du pays, avant de dénoncer «l'énorme pression exercée par les puissants membres du Conseil de sécurité sur d'autres membres».

«C'est sans précédent, puisque la Birmanie ne menace la paix et la stabilité ni au niveau régional, ni au niveau international», souligne-t-il dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité que l'Associated Press a pu se procurer.

La Chine, alliée de la Birmanie, s'était opposée à la version initiale de la déclaration, début avril, et à un texte modifié la semaine dernière. Les deux textes appelaient au dialogue avec l'opposante Aung San Suu Kyi et sa participation à l'organisation du référendum.

La version finale de la déclaration abandonne toute référence à Aung San Suu Kyi, tout en renvoyant à deux déclarations précédentes appelant à sa participation au processus électoral et à la libération de tous les prisonniers politiques en Birmanie
Source : AP via canoe

  • L'organisation Human Rights Watch a estimé jeudi que le référendum constitutionnel était une "imposture" visant à enraciner la prééminence de l'armée, au pouvoir depuis 1962.

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