Plan de ce message du 24 juillet
- 1-la Birmanie est en décalage, gravement en décalage
- 2-Catastrophes naturelles: l'Asie prête à des opérations de secours conjointes
- 1-la Birmanie est en décalage, gravement en décalage
"La charte de l'Asean aspire à l'Etat de droit, aux droits de l'Homme, à un développement plus pluraliste des systèmes politiques, à l'intégration des Etats dans la communauté internationale et la Birmanie est en décalage, gravement en décalage", a-t-elle déclaré en marge du Forum sur la sécurité en Asie (ARF).
La ratification de la charte de l'Asean par la Birmanie est intervenue lundi, alors que la junte au pouvoir dans le pays se faisait taper sur les doigts sur la question des droits de l'Homme par l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean).
(Pour rappel : L'ASEAN n'est pas satisfaite de l'attitude de la Birmanie! et L'Asean parle beaucoup, mais agit peu...)
Jeudi, Mme Rice a aussi de nouveau fustigé le blocage initial, par la junte, de l'aide internationale aux sinistrés du cyclone Nargis. La catastrophe, survenue début mai, a fait 138.000 morts ou disparus.
"On se demande comment la communauté internationale a pu rester là et permettre que cela arrive", a déclaré Mme Rice.
Pour débloquer la situation et permettre l'entrée de l'aide, le bloc a joué "un rôle utile", mais "cela n'aurait jamais dû se passer comme ça au début", a-t-elle souligné, demandant aussi à l'Asean de faire pression sur la junte pour obtenir "la libération de (l'opposante) Aung San Suu Kyi" et une "réelle opposition" dans le pays. (Angolapress)
Encore des belles paroles.. mais les belles paroles ce n'est pas ça qui manque, ce qui manque aux Birmans ce sont des actes !
- Catastrophes naturelles: l'Asie prête à des opérations de secours conjointes
Les pays membres du Forum sur la sécurité en Asie (ARF), qui regroupe l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et 17 puissances dont les États-Unis, l'UE, la Chine, la Russie et le Japon, ont même validé une proposition américaine d'exercices communs de préparations aux catastrophes, dont le premier pourrait avoir lieu aux Philippines.
Après le passage du cyclone Nargis, qui a fait 138.000 morts ou disparus, la Birmanie s'était attiré des critiques unanimes de la communauté internationale pour avoir bloqué l'aide étrangère à ses frontières.
La junte au pouvoir avait fini par charger l'Asean de coordonner les travaux humanitaires étrangers sur son sol. Une mission qui a d'ailleurs valu de nombreuses louanges au bloc du sud-est asiatique.
Mais une partie de l'aide internationale proposée, notamment l'aide acheminée par des militaires de pays comme les États-Unis ou la France, n'a jamais franchi le barrage de la junte, ultra-méfiante vis à vis du monde occidental.
En 2006, deux ans après le tsunami dévastateur dans l'Océan indien, les ministres de l'ARF avaient déjà adopté une déclaration de principe sur la gestion et les réponses d'urgence aux catastrophes naturelles. Mais sans décider de mesures concrètes. Jeudi à Singapour, les ministres ont, semble-t-il, voulu aller plus loin.
Soulignant que nombre de pays du Forum se trouvaient «dans une région propice aux catastrophes naturelles», les membres de l'ARF ont insisté sur l'importance de favoriser la coopération «dans les domaines de la préparation aux situations d'urgence, aux opérations de secours et de reconstruction».
Ils se sont aussi mis d'accord sur l'importance «de davantage de formation, d'aide technique et de coordination entre les membres de l'ARF», reconnaissant aussi l'importance d'impliquer les forces militaires aux opérations de secours, selon une déclaration commune dont l'AFP a obtenu une copie. (Agence France-Presse Singapour via cyberpresse)
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