Après un silence médiatique (français) quasi-total depuis le début de l'été, aujourd'hui, la Birmanie semble refaire un peu surface, comme par enchantement.
Titre des articles de ce message
- 8-Un militant condamné au travail forcé
- 7-Les sites dissidents victimes de cyberattaques
- 6-Birmanie. Un an après..
- 5-Une militante risque d'être torturée
- 4-Risque de famine dans l’ouest de la Birmanie
- 3-Les moines birmans sous la botte
- 2-Making of d'un reportage en Birmanie
- 1-Pour que le traité sur le commerce des armes soit efficace, il faut instaurer une « règle d’or » sur les droits humains
- 8-Un militant condamné au travail forcé (lejdd)
Thet Way aidait des victimes du travail forcé, y compris des enfants contraints de transporter des armes dans les zones de guérilla, à déposer des recours devant la justice.
L'organisation, basée à Genève, s'est dite "préoccupée et déçue" par cette peine, la plus lourde possible selon la loi, alors que l'OIT et la Birmanie ont conclu l'an dernier un accord stipulant que toute personne soutenant des plaintes pour travail forcé ne pouvait être poursuivie en justice.
Source : lejdd
- 7-Les sites dissidents victimes de cyberattaques (courrier international)
Pour marquer l'anniversaire de la révolte étudiante du 18 septembre 1988 et les manifestations menées l'an dernier par les moines bouddhistes, la junte birmane a lancé une nouvelle offensive – une cyberattaque – contre The Irrawaddy et d'autres agences de presse birmanes en exil.
Ici nous avons rapidement compris que l'attaque était liée à l'anniversaire de la "révolution safran". Les autorités militaires du Myanmar refusent évidemment qu'une telle agitation se reproduise cette année et, une fois de plus, ont fait taire leurs ennemis. (...)
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En attendant que le site habituel de The Irrawaddy fonctionne, le journal a ouvert un blog :
Blog irrawaddy
- 6-Birmanie. Un an après...(l'hebdo)
Depuis un an, la Birmanie a traversé deux épreuves terribles. Une répression féroce d’abord, puis en avril 2008, le passage du cyclone Nargis (150 000 morts) avant que le pays ne retombe dans l’oubli.
Colin Archer, vice-président de l’association Suisse-Birmanie et secrétaire du Bureau international pour la paix, fait le point.
Comment expliquer l’impuissance et la relative indifférence du monde vis-à-vis de la Birmanie?
Je ne parlerai pas d’indifférence. Le monde est grand et il y a beaucoup de situations tragiques. Il existe une communauté de soutien pour les démocrates birmans qui luttent en exil ou dans le pays, ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme et de la paix dans le monde entier. (...)
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- 5-Une militante risque d'être torturée (Amnesty International)
Une dirigeante d’un mouvement militant opposé au gouvernement du Myanmar risque toujours d’être torturée, après son arrestation survenue mercredi dernier.
Nilar Thein était entrée dans la clandestinité il y a plus d’un an, après avoir organisé certaines des premières manifestations antigouvernementales en août 2007. Elle a été envoyée pour interrogatoire au centre de détention d’Aung Tha Pyay, à Yangon (anciennement Rangoon, la plus grande ville du Myanmar), où elle risque d’être torturée ou soumise à d’autres formes de mauvais traitements.
Nilar Thein a été arrêtée alors qu’elle allait rendre visite à la mère d’Ant Bwe Kyaw, un autre militant détenu, dans la banlieue nord-est de Yangon. Ant Bwe Kyaw et Kyaw Min Yu, l’époux de Nilar Thein (également appelé Ko Jimmy), figuraient parmi 13 chefs de file du militantisme antigouvernemental, membres du « Groupe des étudiants de la génération 88 », qui ont été arrêtés le 22 août 2007.
Au total, 35 militants de ce groupe ont comparu devant un tribunal, dans la prison d’Insein (à Yangon), le 9 septembre. Les chefs d’inculpation étaient fondés sur des considérations politiques. Plusieurs accusations relevaient de lois sécuritaires à la formulation vague, fréquemment utilisées afin de rendre passibles de sanctions pénales des dissidents politiques non violents. (...)
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- 4-Risque de famine dans l’ouest de la Birmanie (bakchich)
Le destin est décidément cruel avec le peuple birman. Un an après la féroce répression par la junte militaire au pouvoir de la « révolution safran » qui avait fait descendre les moines dans la rue, quatre mois après le cyclone Nargis et ses 150 000 morts, voilà le spectre de la famine. (...)
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- 3-Les moines birmans sous la botte (l'express)
A Rangoon, la pluie de la mousson n'en finit pas de délaver les façades des vieux immeubles coloniaux. Elle dégouline sur les feuilles de plastique qui recouvrent les minuscules échoppes de beignets et de poissons séchés, coule sur les parapluies des passants qui tentent d'éviter les flaques sur les trottoirs défoncés. Le taxi jaune et noir aux portières cabossées s'arrête devant la pagode Chaukhtatgyi. Son bouddha couché au visage efféminé est l'un des plus imposants de Birmanie. Derrière, une allée couverte conduit au monastère du même nom. Le sol est glissant sous les pieds nus, le toit de tôle ondulée crépite sous la pluie battante. Des chiens rasent les murs.
Quelques bonzes en robe rouge traversent l'allée, silencieux et furtifs. "Avant les événements de septembre 2007, susurre un vieil homme, ils étaient plus de 600 ici ; ils ne sont pas plus de 300 maintenant. Les autres sont partis, ou bien ils ont été arrêtés. Et ceux qui restent se taisent." (...)
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- 2-"Making of" d'un reportage en Birmanie (l'express)
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- 1-Pour que le traité sur le commerce des armes soit efficace, il faut instaurer une « règle d’or » sur les droits humains (Amnesty International)
Les États membres de l’ONU vont se rencontrer en octobre pour décider s’ils s’engagent dans des négociations sur un traité sur le commerce des armes, et Amnesty International se saisit de cette occasion pour demander dans un nouveau rapport détaillé aux dirigeants du monde entier d’adopter une « règle d’or » sur les droits humains. Cette règle dispose simplement que les gouvernements doivent empêcher les transferts d’armes lorsqu’il y a un risque important que celles-ci soient utilisées pour commettre de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains. (...)
Du conflit en cours au Darfour aux vagues de répression militaires au Myanmar et en Guinée et à la prolifération de la violence intercommunautaire en Irak, le rapport montre comment et pourquoi les disparités et les lacunes des législations nationales sur les armes font le lit de violations massives des droits humains (...)
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1 commentaire:
Andréas me signale que le 6 novembre, Blog4Burma aura un an et demande si j'ai une suggestion pour ce jour. J'ai répondu que je consultais ;)
Tu trouveras un formulaire Contact chez moi car la réponse n'a pas à se trouver ici forcément ...
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