Il est désormais clair que La priorité des généraux birmans n'est pas de sauver les rescapés du cyclone Nargis.
Titre des articles de ce message :
- Une armée formée pour réprimer, pas pour aider
- Le pays reste fermé
- La junte birmane "confisque" l'aide alimentaire
- L'ONU est obligée de suspendre son aide d'urgence!
- photos insoutenables
- Incroyable ! Contre toute vraisemblance, le pouvoir veut faire croire que «la situation revient à la normale».
- La Birmanie n'est "pas prête" à accepter des équipes de secours.
- Malgré l'ampleur du désastre la junte continue de filtrer l'aide internationale
- Les moines sont l'ultime recours des rescapés du cyclone
- Une armée formée pour réprimer, pas pour aider
Malgré une armée pléthorique, les autorités birmanes ne semblent pas capables d'apporter les secours nécessaires aux survivants. Les militaires sont formés pour contrôler la population, pas pour réagir aux catastophes. Les Birmans doivent se débrouiller par eux-mêmes, et la colère gronde.
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- Le pays reste fermé
Au Conseil de sécurité de l’ONU plusieurs pays emmenés par la Chine ont fait blocage contre tout débat sur l’aide humanitaire en Birmanie. Malgré tout les Nations unies ont évoqué l’idée du lancement prochain d’un appel de fonds international pour venir en aide, pendant six mois, à au moins 1,5 million de personnes.
Il y a encore quelques heures, dans la précipitation des événements et la confusion face au désastre, le doute pouvait encore planer sur les intentions de la junte. Mais désormais, il est clair que la priorité des généraux birmans n'est pas de sauver les rescapés du cyclone Nargis.
Aujourd'hui encore, une semaine après le choc, et alors que l'urgence humanitaire est à son point culminant, la Birmanie est un pays fermé : d'accord pour recevoir de l'aide, mais pas pour être dérangée pendant le référendum constitutionnel, samedi, par des équipes de secours et des journalistes étrangers sur le territoire… même dévasté.
Impuissante, la communauté internationale piétine devant l'obstination de la junte. En l'état, la compétence du Conseil de sécurité a été retoquée jeudi, par la Chine notamment et le débat sur le principe de « l’ingérence humanitaire » est donc relancé.
Reste la nécessité de ne pas rompre le contact. Les canaux d'une « diplomatie humanitaire » multilatérale et parallèle sont activés et, outre l'ONU, plusieurs diplomates se sont emparés du dossier et tentent de plaider la cause auprès des généraux.
Le Premier ministre thaïlandais est attendu en Birmanie dimanche où, à la demande de l'ambassadeur de Grande-Bretagne, l'ancienne puissance coloniale en Birmanie, il va demander l'ouverture des frontières aux humanitaires. D'ici là, les bilans humains se seront aggravés.
Source : RFI
- La junte birmane "confisque" l'aide alimentaire
Il a expliqué que le Pam n'avait pas d'autre choix que de suspendre tout acheminement d'aide supplémentaire jusqu'à ce que l'affaire soit résolue, qualifiant d'"inacceptables" les restrictions imposées par la Birmanie.
D'après Paul Risley, porte-parole du Pam, toute "l'aide alimentaire" et les équipements que l'agence a envoyés ont été "confisqués". Il a souligné qu'on ignorait les raisons de cette mesure.
source : nouvelobs
Et aussi :
- L'ONU suspend son aide d'urgence en Birmanie après la confiscation de cargaisons
"Nous allons devoir suspendre notre mini-pont aérien jusqu'à ce que nous obtenions des garanties des autorités", a annoncé Tony Banburry, directeur du PAM pour l'Asie. Les militaires birmans se sont saisis de 38 tonnes de biscuits énergétiques, censées nourrir près de cent mille sinistrés. "Cette aide alimentaire aurait du être embarquée sur des camions pour être distribuée aux victimes. Or, elle est aujourd'hui immobilisée sur le tarmac de l'aéroport, où elle ne sert à rien"
De nombreux responsables humanitaires estimaient, jeudi, que tout nouveau retard dans l'arrivée de vivres et de produits de première nécessité pourrait être catastrophique (...)
Source :lemonde
- Album photos :
Même si j'en ai publié certaines sur ce blog (les moins dures), cela n'a jamais été gratuitement et pour faire dans le sensationnel ce qui n'a jamais été le but de ce blog.
Mais je ne peux pas publier celles- ci, car j'aurais trop peur que des personnes arrivent sur ce blog uniquement via la rubrique images de google.
Libre à vous de les regarder ou non, mais ces images ne sont rien comparées à la réalité. Ceux qui ont pu survoler les zones dévastées parlent de scène d'horreur avec des champs inondés et jonchés de cadavre. album photo de myochit (birman)
- Contre toute vraisemblance, le pouvoir veut faire croire que «la situation revient à la normale».
Alors que sa gestion de la catastrophe du cyclone Nargis et ses réticences face à l'aide étrangère font monter l'indignation, la junte militaire continue de diffuser en boucle sur les télévisions des images de soldats en tenue de combat empoignant des sacs de riz, de camions distribuant de l'eau potable. sans oublier les brochettes d'officiers à lunettes noires au chevet de la population. Voilà bien la démonstration que «le gouvernement fait de son mieux pour secourir les victimes», souligne la speakerine impassible avant d'aligner moult slogans chers aux généraux. Les chiffres des victimes s'affolent ? Un gradé de Rangoun assure contre toute vraisemblance : «La situation revient à la normale». Derrière lui, des habitants s'escriment à découper au coutelas un arbre déraciné qui barre une rue.
«Le généralissime Than Shwe fait tourner sa propagande à vide», estime Bernard Delpuech, responsable de l'aide humanitaire européenne à Rangoun. «Il n'y a plus d'électricité, personne ne regarde la télévision.» «Nous n'avons jamais autant ressenti la distance entre Rangoun et Naypyidaw», la nouvelle capitale dans la jungle montagneuse à 300 kilomètres au nord de Rangoun où vivent retranchés les tyrans birmans.
«Où sont les soldats ?»
Sur le terrain, les autorités ne se sont pas beaucoup montrées. «Où sont passés tous les soldats ?»«Dans les journaux télévisés», dit une blague à Rangoun.
Six jours après le passage du cyclone, de nombreux d'habitants n'ont toujours pas reçu la moindre aide ou un quelconque soutien de la part du gouvernement. Et si la distribution de tôles ondulées a démarré, les autorités locales ont réussi à en faire un petit commerce. «Vous avez survécu à cet épouvantable désastre, mais si vous voulez un nouveau toit, il faut débourser 4,900 kyats (4,20 dollars) pour chaque plaque. Et encore vous vous estimez chanceux car souvent le matériau a été acheté par les familles des autorités qui le revendent 30 000 kyats (26,30 dollars)», explique une ménagère citée par l'Irrawaddy, un magazine d'opposition basé en Thaïlande.
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- Malgré l'horreur : La Birmanie n'est "pas prête" à accepter des équipes de secours..
Précisant toutefois "apprécier hautement la générosité (...) de la communauté internationale". "A ce stade, la meilleure façon pour la communauté internationale d'aider les victimes est de donner de l'aide comme des médicaments, de la nourriture, des vêtements, des générateurs électriques et des matériaux pour les abris d'urgence, ainsi qu'une assistance financière".
"Actuellement, la Birmanie donne la priorité à la réception d'aides d'urgence et fait des efforts acharnés pour les faire transporter sans délai par ses propres travailleurs dans les zones affectées", a également déclaré le ministère, dans une déclaration publiée par le quotidien officiel New Light of Myanmar.
Selon le dernier bilan officiel provisoire, le cyclone Nargis qui a ravagé le week-end dernier de vastes régions du sud de la Birmanie a fait près de 23.000 morts et plus de 42.000 disparus.
Ces chiffres sont loin d'autres estimations. Une diplomate américaine à Rangoun a déclaré craindre plus de 100.000 morts. Jeudi, un porte-parole des Nations unies a dit que plus d'un million de personnes avaient besoin d'aide.
Dans le même temps, les autorités birmanes appelaient la population à voter "oui" à la nouvelle Constitution soumise à un référendum samedi dans la plupart des régions du pays, à l'exception des zones directement affectées par le cyclone dévastateur et meurtrier Nargis.
"Approuver la Constitution de l'Etat est une obligation nationale de l'ensemble de la population aujourd'hui", peut-on lire sur un bandeau à la Une du quotidien New Light of Myanmar, contrôlé par le régime militaire. "Votons tous oui dans l'intérêt national", ajoute ce texte
Le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi, a pressé la junte de reporter le scrutin : "Avec cette situation, ce n'est pas le moment approprié de tenir un référendum", a déclaré à l'AFP Nyan Win, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD)
Comme on lui demandait si la LND appelait toujours à voter "non", le porte-parole du parti a déclaré: "nous n'avons pas changé. Nous demandons encore à la population de voter "non" au référendum de demain (samedi)".
Source : courrier international
- Malgré l'ampleur du désastre la junte continue de filtrer l'aide internationale
Le premier avion d'aide de l'ONU a atterri hier en Birmanie, six jours après le passage du cyclone Nargis qui a fait au moins 23.000 morts et 42.000 disparus, a annoncé le porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à Bangkok, Paul Risley.
Le vol était organisé par le ministère italien des Affaires étrangères et venait de Brindisi en Italie, a-t-il indiqué, ajoutant qu'un deuxième appareil du PAM, en provenance de la même ville, pourrait suivre sans préciser la date.
La junte sélective sur l’aide:
Un porte-parole de l'ONU à Bangkok, Richard Horsey, a indiqué que de l'assistance était "arrivée sur des avions commerciaux thaïlandais, des cargos thaïlandais" et d'autres arrivages étaient prévus hier. Des millions d'euros ont été promis à la Birmanie. Les propositions d'aide affluent d'Asie et d'Amérique du nord, mais aussi d'Europe ou d'Océanie. Hier, les Nations unies ont décidé d'accorder au moins dix millions de dollars (6,5 millions d'euros) d'aide pour les victimes du cyclone.
Néanmoins, un Hercule C-130 que les Américains pensaient envoyer en Birmanie pour venir en aide aux sinistrés du cyclone Nargis ne part plus, a annoncé jeudi l'ambassadeur des Etats-Unis à Bangkok. "Je ne sais pas s'il y a eu une annulation ou un problème de communication", a déclaré à la presse l'ambassadeur Eric John, précisant que de l'aide américaine était tout de même déjà partie pour la Birmanie, via les Nations unies.
Malgré la gravité exceptionnelle de la situation et les appels pressants à l'ouverture, y compris de la part des alliés du régime comme la Chine, les militaires birmans persistent à entraver l’entrée de l’aide internationale qui se presse aux portes du pays ainsi que la progression des secours déjà sur place.
Blocage au Conseil de sécurité
La veille, alors que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait "exhorté le gouvernement" à faciliter l'aide, la France avait proposé de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour obliger la junte à s'ouvrir.
Des discussions informelles à New York avaient donné lieu à de vifs échanges, mais Paris n'a pas pu obtenu de débat formel sur le sujet au Conseil de sécurité.
Selon une source diplomatique, au moins cinq des quinze membres du Conseil s'y sont opposés. Parmi, eux, deux membres permanents, la Chine et la Russie selon le Journal Irrawady hier.
Hier, la Chine a toutefois indiqué espérer que la Birmanie coopérera avec la communauté internationale. "Nous espérons que la Birmanie coopérera avec la communauté internationale et aura des consultations avec elle et qu'elle surmontera le désastre rapidement", a-t-il dit tout en appelant cependant au respect de la souveraineté de ce proche allié de la Chine.
"J'espère que nous allons avoir une ouverture avant qu'il ne soit trop tard", a pour sa part indiqué Surin Pitsuwan, secrétaire général de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean), dont fait partie la Birmanie.
Une situation qui fait craindre un bilan bien plus lourd
Mercredi soir, un bilan officiel encore provisoire du passage du cyclone faisait état de 22.980 morts et 42.119 disparus. Mais d'autres chiffres bien plus lourds circulaient, les Américains évoquant un bilan susceptible de dépasser les 100.000 morts. Dans la seule localité de Labutta et les 63 villages voisins, au cœur du delta de l'Irrawady ravagé par le cyclone, un responsable local, Tin Win, a parlé d'environ 80.000 morts. Selon ce chef d'arrondissement de Labutta, sur les 63 villages entourant la ville, des dizaines ont été balayés.
Sur l'ensemble du delta, "il pourrait bien y avoir plus de 100.000 morts", a avancé mercredi la chargée d'affaires américaine à Rangoun, Shari Villarosa, citant sans la nommer une organisation non gouvernementale. "On évalue à 5.000 km2 la superficie submergée (...) Au moins un million de personnes ont besoin d'aide", a indiqué un porte-parole de l'ONU à Bangkok, Richard Horsey.
A Labutta, des orphelins, des veuves, des parents et bonzes affligés attendent assis par terre dans des abris temporaires. Privés d'eau potable, de toilettes, de médicaments, leur situation s'aggrave chaque jour. Si l'aide n'arrive pas rapidement, des médecins craignent que le bilan ne grimpe encore. "La population a besoin immédiatement de choses de base comme l'eau, la nourriture, les médicaments et les sanitaires", a déclaré l'un d'eux. (LPJ avec AFP) vendredi 9 mai 2008
Le référendum du 10 mai maintenu
Malgré la situation catastrophique, la junte a maintenu le référendum sur une nouvelle Constitution prévu samedi et perçue par l'opposition comme un atout supplémentaire à la mainmise des militaires sur le pouvoir. Le scrutin sera reporté au 24 mai seulement dans 47 municipalités les plus affectées.
D’ici là, il y aura de moins en moins de monde pour aller voter...
Une décision jugée "surprenante" par Bernard Kouchner et David Miliband. "Il est évident que les conditions matérielles rendent désormais encore plus problématique la tenue de la consultation libre et équitable que vient de demander le conseil de sécurité des Nations unies", ont fait remarquer les deux Ministres des affaires étrangères français et britanniques.
"Nous croyons que la priorité est d'apporter une réponse à la crise humanitaire et que ce n'est pas le moment de prendre des décisions sur l'avenir politique du pays", ont-ils insisté.
La junte veut montrer au monde que son régime est capable de faire face à la catastrophe. Surtout, fermée à double tour, elle ne souhaite pas que des étrangers viennent espionner et fragiliser le régime militaire. Les émeutes de septembre sont proches, et la junte avait montré à cette occasion qu'elle était capable de tirer sur son peuple pour conserver le pouvoir. Là, elle est prête à le laisser mourir.
Les ONG craignent par ailleurs que l’aide envoyée ne soit détournée par les forces armées pour mieux se l'accaparer. Pendant que les différentes parties recherchent un compromis, les gens meurent. Selon la chargée d'affaires américaine en Birmanie, le bilan pourrait dépasser les 100.000 morts. Déjà effrayant, ce bilan pourrait encore s’alourdir. Après la tempête, les épidémies de paludisme et d’autres maladies guettent. L’eau stagnante où se mêlent tronc d’arbres et cadavres depuis cinq jours est un nid à bactéries.
Source : lepetitjournal
- Les moines sont l'ultime recours des rescapés du cyclone
Quand le cyclone Nargis a dévasté leurs vies, c'est vers les moines et non l'armée qu'ils se sont tournés. Entassés dans un petit monastère de la banlieue de Rangoun, quelques centaines de rescapés survivent grâce à leur hospitalité immémoriale.
Alitée sur une bâche de plastique, la petite Thazin Win n'a pratiquement rien mangé depuis plusieurs jours. Et comme des milliers d'autres survivants, elle n'a reçu aucune assistance extérieure six jours après le passage du cyclone qui a fait 22.980 morts et 42.119 disparus, selon le plus récent bilan officiel.
Cette fillette de sept ans, son frère de trois ans et leur père ont été blessés par la chute d'un arbre sur leur maison à Rangoun, ancienne capitale et principale ville de Birmanie.
«Elle ne mange plus rien. Elle ne demande que de l'eau. Je ne sais pas ce qu'elle a. Elle dort, mais elle ne parle pas beaucoup depuis qu'elle a été blessée dans l'effondrement de la maison», raconte sa mère de 28 ans, Khin San Oo.
«Je veux qu'elle voit un médecin. Mais nous n'avons pas d'argent. Nous avons déjà assez de mal à trouver de la nourriture pour la famille. Nous n'avons nulle part où aller», dit-elle. «Je dois aussi m'occuper de mes autres enfants», ajoute-t-elle en préparant une soupe de nouilles.
Des centaines d'autres victimes ont trouvé refuge dans ce petit monastère de Hlaing Thayar, un quartier très pauvre dans la banlieue ouest de Rangoun.
«Des centaines de personnes sont venues chercher refuge dans mon monastère samedi matin. Il n'y a pas assez de place ici pour qu'elles puissent toutes s'allonger mais, au moins, elles ont quelque part où s'asseoir», explique à l'AFP le supérieur du monastère, Aung Theindi.
«J'ai distribué à tout le monde des vivres que nous avions stockés. J'ai informé les autorités, mais, jusqu'à présent, personne n'a fait de dons. Et je ne pourrai plus leur venir en aide quand nous serons à court de réserves», craint-il.
«Comment puis-je leur demander de retourner chez eux ? Je partage leur détresse. Les gens se tournent vers les monastères quand les temps sont durs», dit-il.
Les moines sont immensément révérés en Birmanie où chaque famille compte au moins un membre qui a été initié dans sa vie aux enseignements bouddhistes.
Certains rescapés cherchent une source de revenus en aidant au déblaiement des décombres dans le centre ville, mais ils doivent s'y rendre à pied à cause de la flambée du prix des transports.
Ils ne rentrent que tard le soir avec de l'argent ou de la nourriture.
«Certains hommes marchent jusqu'à la ville tôt le matin car nous ne pouvons pas payer le bus. Leurs familles ne mangent que lorsqu'ils reviennent avec l'argent», témoigne une femme.
Le prix de certains aliments de base a été multiplié par deux ou trois. Un sac de riz coûte 40 000 kyats (35 dollars) contre 25 000 avant le passage de Nargis.
«Je ne fais qu'un seul repas, le dîner, lorsque mon père rentre du travail. Hier soir, j'ai mangé du riz, de la pâte de poisson et des légumes», raconte une fillette de 12 ans en jouant avec des camarades.
Maung Maung, lui, vient de Bogalay, une ville du sud-ouest ravagée par le cyclone: «J'ai entendu dire que les miens étaient portés disparus, mais je ne sais pas quoi faire». «Les autorités doivent nous aider. Ils doivent faire plus en faveur de la population», dit-il.
Source : Cyberpresse
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1 commentaire:
FRANCE INTER
Nous avons une chronique quotidienne sur la blogosphère et nous aimerions faire une interview de votre blog.
Merci de nous communiquer vos coordonnées téléphoniques par retour de mail ou par téléphone.
blogsapart@radiofrance.com
Bien cordialement
01 56 40 59 22
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