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vendredi 12 septembre 2008

Des nouvelles d'Aung San Suu Kyi, mais le doute sur une éventuelle grève de la Faim n'est pas levé!

  • Selon une dépêche AFP du 11 septembre, l'avocat de Mme Suu Kyi se montre positif et rassurant
Remarques préalables : "Tout sera réglé bientôt" nous dit Kyi Win, l'avocat de Aung San Suu Kyi, mais il ne dit toujours pas de manière claire si OUI ou NON Aung San Suu Kyi fait une grève de la faim et ses réponses sont toujours aussi vagues que les précédentes sur ce sujet.

Aung San Suu Kyi aurait reconnu "nos raisons d'inquiétudes" mais elle ne nous rassure pas pour autant, en indiquant pas clairement qu'elle ne fait pas de grève de la Faim, nous laissant supposer qu'elle peut donc très bien en faire une.

Ce n'est pas logique car lorsque l'on fait une grève de la Faim, c'est pour revendiquer quelque chose et cela doit être dit clairement. Aung San Suu Kyi et son avocat savent que l'inquiétude gagne les activistes et les sympatisants à sa cause, on nous dit qu'elle est en bonne santé mais c'est tout. Etrange.

De toute évidence c'est volontairement qu'on nous laisse dans le doute et on devrait savoir pourquoi prochainement, enfin j'espère.

Et toujours pas un mot sur Aung San Suu Kyi dans les médias français! 

Voici la dépêche: 

RANGOUN - Kyi Win, l'avocat de Mme Aung San Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane assignée à résidence, a qualifié la journée de jeudi de "très positive" après des entretiens avec sa cliente et la junte, se montrant rassurant sur l'état de santé de la lauréate du prix Nobel de la paix.

Mardi, le gouvernement américain s'était dit "profondément préoccupé" par le sort de Mme Suu Kyi, sans pouvoir confirmer une éventuelle grève de la faim.

"Tout sera réglé bientôt", a déclaré l'avocat Kyi Win à la presse, alors que Mme Suu Kyi, 63 ans, qui a été privée de liberté pendant la majeure partie de ces 19 dernières années, multiplie les signes de protestation, son parti déclarant qu'elle avait refusé la plupart des livraisons de nourriture depuis la mi-août.

Kyi Win a confirmé qu'il avait rencontré sa cliente pendant deux heures jeudi, avant de se rendre au ministère de l'Intérieur, et que la procédure d'appel contre la détention de l'opposante avait été discutée.

Son médecin personnel, le docteur Tin Myo Win, doit voir Mme Suu Kyi dimanche et "elle lui parlera de sa situation, y compris de la possibilité de rencontrer le ministre (du Travail, le général) Aung Kyi", officier de liaison chargé depuis octobre 2007 de nouer des relations avec elle, a-t-il indiqué.

"Nous avons discuté à tête reposée", a dit l'avocat, précisant qu'elle était apparue en bonne santé. Il a rapporté à Mme Suu Kyi que de nombreuses personnes s'inquiétaient de son sort et d'une éventuelle grève de la faim. "Elle a reconnu nos raisons d'inquiétude", a assuré Kyi Win.

"Tout sera réglé très bientôt", a ajouté l'avocat, en prédisant des développements positifs quant aux demandes de Mme Suu Kyi concernant sa détention, la liberté de mouvement de ses employées de maison et les visites mensuelles de son médecin.

A propos des livraisons de nourriture, Kyi Win a dit: "cela sera réglé bientôt".

Concernant ses discussions avec des représentants de la junte au ministère de l'Intérieur, l'avocat a parlé de "discussion très franche et très ouverte. Je dirais que les autorités pensent de manière positive", a-t-il toutefois ajouté.

Kyi Win s'est entretenu à quatre reprises depuis le 8 août avec la lauréate du prix Nobel de la paix, ce qui constitue en soi un événement car il ne l'avait pas vue depuis 2004.

Le 5 septembre, la formation politique de Mme Suu Kyi --la Ligue nationale pour la démocratie (LND)-- s'était déclarée "extrêmement inquiète", affirmant que la junte avait "la responsabilité" d'assurer son bien-être et sa survie.

Selon la LND, le refus de livraisons de nourriture par Mme Suu Kyi visait à "dénoncer la poursuite de sa détention qui est injuste selon la loi".

Le dernier examen de Mme Suu Kyi par son médecin personnel remonte au 17 août et, à l'exception de son avocat, elle a refusé de rencontrer toute autre personne, notamment l'envoyé spécial de l'ONU en Birmanie, Ibrahim Gambari, qui a séjourné à Rangoun du 18 au 23 août.

M. Gambari était venu dans l'espoir de relancer le dialogue entre l'opposition et le régime, mais sa mission s'était achevée sur un échec qui avait mis l'accent sur l'impasse politique en Birmanie où l'armée est au pouvoir depuis 1962.

Source: AFP Via:  Romandie.com 



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