- Cinq défenseurs reçoivent le Prix Human Rights Watch
(New York, le 15 septembre 2008) – Cinq défenseurs des droits humains courageux et désintéressés, originaires de Birmanie, du Congo, d’Arabie Saoudite, du Sri Lanka et d’Ouzbékistan, se partagent le prestigieux Prix des Défenseurs des Droits humains 2008, a annoncé Human Rights Watch aujourd’hui.
Les cinq lauréats ont tous été persécutés et menacés à cause de leur travail. L’un des lauréats, l’avocat saoudien Abd al-Rahman al-Lahim, est sous le coup d’une interdiction de voyager, que Human Rights Watch demande instamment au gouvernement saoudien de lever, afin qu’il puisse recevoir son prix en personne à Londres. En dépit des dangers et des difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement, ces cinq militants continuent à dénoncer les exactions et à réclamer justice pour les victimes de violations des droits humains dans leurs propres pays. C’est un honneur de se tenir aux côtés de personnes aussi courageuses et déterminées, et nous espérons que ce prix les aidera à poursuivre leur travail aussi efficacement et sûrement que possible.
Human Rights French,Mon 15 Sep 2008
«Mon cœur est rempli d’envie, de colère et de désillusion. » Tracée au feutre sur un tableau blanc, la phrase en anglais est visible par tous ceux qui rendent visite à Maung Maung (nom modifié), dans la maison de bois qu’il partage avec d’autres bonzes. Dans ce petit monastère en plein cœur de Rangoun, les moines font sécher les robes safran qui avaient attiré l’attention des médias du monde entier l’an dernier.
En septembre 2007, Maung Maung, 33 ans, et ses camarades avaient, eux aussi, défilé dans les rues de la plus grande ville de Birmanie, pour demander une amélioration des conditions de vie de la population et protester contre les passages à tabac de religieux. Le jeune homme n’a rien oublié du face-à-face avec les soldats devant la pagode Shwedagon, haut lieu du bouddhisme birman.
« Ils ont pointé leurs armes sur nous. Nous sommes partis en courant pour nous cacher, raconte-t-il avec volubilité. Nous avons eu de la chance, mais beaucoup de moines du voisinage ont passé une dizaine de jours en prison. » Sur une étagère, il garde en souvenir une bouteille d’eau offerte par la population en signe de soutien. Dans un coin de la chambre, il a affiché la photo de l’opposante Aung San Suu Kyi, un geste proscrit par le régime. (...)
LIRE LA SUITE >>>>>>>( La Croix)
Human Rights French,Mon 15 Sep 2008
- Les moines birmans surveillent la junte de près
«Mon cœur est rempli d’envie, de colère et de désillusion. » Tracée au feutre sur un tableau blanc, la phrase en anglais est visible par tous ceux qui rendent visite à Maung Maung (nom modifié), dans la maison de bois qu’il partage avec d’autres bonzes. Dans ce petit monastère en plein cœur de Rangoun, les moines font sécher les robes safran qui avaient attiré l’attention des médias du monde entier l’an dernier.
En septembre 2007, Maung Maung, 33 ans, et ses camarades avaient, eux aussi, défilé dans les rues de la plus grande ville de Birmanie, pour demander une amélioration des conditions de vie de la population et protester contre les passages à tabac de religieux. Le jeune homme n’a rien oublié du face-à-face avec les soldats devant la pagode Shwedagon, haut lieu du bouddhisme birman.
« Ils ont pointé leurs armes sur nous. Nous sommes partis en courant pour nous cacher, raconte-t-il avec volubilité. Nous avons eu de la chance, mais beaucoup de moines du voisinage ont passé une dizaine de jours en prison. » Sur une étagère, il garde en souvenir une bouteille d’eau offerte par la population en signe de soutien. Dans un coin de la chambre, il a affiché la photo de l’opposante Aung San Suu Kyi, un geste proscrit par le régime. (...)
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