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vendredi 14 mars 2008

Birmanie au jour le jour (suite)

Mise à jour au 17 mars

















17 mars

  • Les moines Birman condamnent la répression à l'encontre des moines Tibétain

Le moine U Pyinya Zawta, dirigeant de l'All Burma Monks Alliance ( Union de tous les Moines Birmans) , a déclaré:

«Nous condamnons fermement le gouvernement chinois pour leur répression à l'égard des moines tibétain. Nous lançons un appel au gouvernement chinois pour qu'il arrête cette répression et engage des négociations pacifiques. "

Lire l'article en anglais sur Irrawaddy


  • Birmanie. La peur est une habitude - Collectif - Carabas - 6 ans après
Articulés autour d’un même thème, six récits courts créés par des auteurs illustres tels que José Munoz ou encore Olivier Bramanti, tentent de faire connaître le régime politique de la Birmanie, sa dictature, les conditions de vie des hommes et des femmes et la situation d’exil du gouvernement démocrate.

Ce document dirigé par Frédéric Debomy fut d’abord édité en 2002. Six ans plus tard, le scénariste reprend le flambeau et augmente le livre en se faisant aider par Munôz pour commenter en images la politique dictatoriale au travers du monde. C’est l’éditeur Carabas qui se lance dans l’accompagnement de l’oeuvre et de ses auteurs. Le discours est totalement politique. Les bandes dessinées dénoncent toutes, l’opression, l’horreur, les enjeux financiers et les relations extérieures. Birmanie. La peur est une habitude est basé sur des enquêtes de journalistes et des témoignages. Le discours dénonce le travail forcé, le régime militaire, le viol des femmes, la torture, les exécutions sommaires.

Source : actuabd

15 mars

  • ACCORD THAI-BURMA
Le nouveau premier ministre thaïlandais Samak engage la Thaïlande dans un accord avec la Birmanie en vue de dynamiser l'économie et venir en aide à la junte militaire.

Source (article en anglais): Bangkok post


  • Communiqué de Presse d’Info Birmanie

Ibrahim Gambari, conseiller spécial auprès du Secrétaire Général de l’ONU sur la Birmanie, s’est rendu dans le pays du 6 au 10 mars 2008 pour une nouvelle visite suite à la révolution safran qui a secoué le pays en septembre dernier.

Aucun des membres du SPDC n’a accepté de le rencontrer ce qui témoigne incontestablement du mépris de la junte militaire à l’égard de la communauté internationale. Il a néanmoins pu s’entretenir deux fois avec Aung San Suu Kyi, et a vu des représentants de l’USDA, organisation pro-junte. Enfin, il a rencontré des membres de la Convention Nationale, en charge de la rédaction de la nouvelle constitution voulue par le SPDC. Les membres de cette convention – dont la NLD fut exclue – furent contraints entre 1996 et 2007 de ratifier les décisions des généraux. Le but de sa visite concernait les modalités du référendum destiné à valider la nouvelle constitution. M. Gambari fera son rapport au Secrétaire Général de l’ONU la semaine prochaine.

Info Birmanie reste pessimiste quant aux avancées potentielles de cette visite officielle, la 35ème durant les 18 dernières années. Aucun de ces visites n’a généré d’amélioration dans le domaine des droits de l’homme et des prisonniers politiques, ni de progrès vers une transition démocratique. Bien au contraire, le contexte s’est fortement aggravé depuis six mois suite à la dégradation continue des conditions de vie de la population. La répression qui a suivi la révolution populaire de septembre 2007 a engendré l’incarcération de plus de 700 nouveaux prisonniers politiques.

Aucune amorce de dialogue des généraux avec Aung San Suu Kyi n’a été constatée. Info Birmanie appelle à la reconnaissance des élections de 1990 et à la libération d’Aung San Suu Kyi comme préalable à toute transition démocratique.

Info Birmanie appelle également la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis à conjuguer leurs efforts pour porter une résolution contraignante au Conseil de Sécurité de l’ONU. La Chine et la Russie doivent également se montrer plus coopératives en soutenant cette initiative internationale.


14 mars (suite)
  • Pas de visa pour le rapporteur spécial de l'ONU

La junte militaire birmane a finalement refusé de donner un visa au rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Birmanie, Paulo Sergio Pinheiro, a annoncé vendredi l'ONU dans un communiqué.

"M. Pinheiro a annoncé qu'il avait reçu l'information selon laquelle son passeport était prêt. Plus tard dans l'après-midi, il a appris qu'aucun visa n'avait été apposé sur son passeport", selon un communiqué du service de presse de l'ONU à Genève.

L'expert de l'ONU, qui a présenté jeudi un rapport très critique envers la Birmanie devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, avait qualifié vendredi matin de "merveilleuse surprise" l'annonce de l'octroi d'un visa pour retourner dans ce pays après sa visite de novembre dernier.

"J'ai des bonnes nouvelles (...) Le visa a été délivré aujourd'hui (vendredi) et j'aurai mon passeport cet après-midi", avait indiqué aux journalistes M. Pinheiro, dont la joie n'aura duré que quelques heures.

Le rapporteur spécial, dont le mandat arrive à échéance à la fin du mois, avait dénoncé jeudi devant le Conseil des droits de l'homme le refus des autorités birmanes de lui délivrer un visa pour une visite de suivi de son dernier voyage, mené après la répression des manifestations de septembre dernier, alors que l'émotion internationale était à son comble.

Depuis cette dernière visite, "plutôt que de mettre fin aux arrestations illégales, le gouvernement les a accélérées", selon le rapport, qui estime à 1.850 le nombre de prisonniers politiques actuellement détenus en Birmanie.

"Si vous croyez aux lutins, aux trolls et aux elfes, alors vous pouvez croire qu'il y a un processus de démocratisation en cours en Birmanie", a ironisé vendredi l'expert devant la presse.

"Malgré toute l'attention focalisée sur la terrible répression (des manifestations de Rangoun), le gouvernement n'a tenu aucun compte ni du Conseil de sécurité, ni du Conseil des droits de l'Homme (...) et n'est même pas capable de faire de petites concessions", a-t-il déploré.

Les élections et le référendum constitutionnel promis par la junte "ne constituent pas un processus de transition démocratique", a-t-il jugé en rappelant que les militaires au pouvoir "répètent depuis huit ans qu'ils veulent la démocratie".

Les militaires "ont exclu tellement de gens du processus électoral que je ne sais pas qui va pouvoir y participer", a noté M. Pinheir
o: la chef de l'opposition "Aung San Suu Kyi est écartée, les anciens prisonniers politiques aussi sous prétexte qu'ils sont d'anciens prisonniers... La liste est tellement longue!".

Un groupe d'opposants au régime militaire en Birmanie a appelé explicitement vendredi la population à voter "non" au référendum sur une nouvelle Constitution prévu en mai.

Source : AFP via France24

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